La mezzanine du Relais

La mezzanine du Relais surplombe la salle du Conseil de Maison suite de la visite du Relais pièce par pièce. La mezzanine n’est pas vraiment un endroit calme… Basse de plafond et assez vide elle résonne bien. On y vient pour jouer au Lego, aux toupies ou pour installer un institut de beauté.

On y trouve une table basse et les caisses de Lego faciles à ranger.

Le volume de la pièce est limité avec son plafond bas. Les plus grands le touchent en tendant le bras, ce qui constitue un marqueur dans la croissance des enfants. La mezzanine sert aussi de repère de taille quand on passe en dessous : si on touche le plafond en sautant, on peut viser la barre de renfort.

Pendant longtemps la mezzanine du Relais était occupée par une grande table en verre. On pouvait y jouer à des jeux longs et compliqués mais le bruit y était souvent pénible. La table était ornée de cartes de l’Afrique suite à un thème de vacances particulièrement enthousiasmant.

Une mezzanine au Relais

Quand le Relais a emménagé dans cet appartement, la mezzanine n’existait pas. L’équipe de l’époque a souhaité l’aménager car une mezzanine est un endroit important en pédagogie. Pour les enfants il permet de prendre de la hauteur sans quitter la salle. Ils ont une vue du dessus sur la vie qui se déroule à leur pieds. Ils expérimentent la vision surplombante parfois dominante et se mettent à distance des adultes ou des autres enfants à volonté. Ce changement de point de vue à volonté les rend plus agiles. Ils rejoignent le flux de la vie quand bon leur semble.

À une certaine époque la rambarde pouvait s’ouvrir sur la salle du Conseil de Maison mais les normes de sécurité n’ont pas permis de garder cet aménagement.  À Montpellier les écoles Sibellius-Pottier disposent de mezzanine dans les salles de classe mais la tendance est à les supprimer.

Les fondateurs du Relais portaient une attention très particulière à l’architecture et à l’aménagement des locaux. Cela constitue une part de la pédagogie institutionnelle dont nous avons hérité. Nous apprécions donc ne pas occuper une salle polyvalente de plain-pied.