L’auditorium ou salle des histoires est une pièce aménagée récemment, suite de la visite du Relais.
On y accède par la mezzanine juste au-dessus du couloir informatique. On y va pour lire des histoires, écouter des livre-audio ou encore pour profiter des expositions.
L’auditorium n’est pas toujours accessible car nous tenons à ce qu’un animateur puisse veiller au calme dans la pièce. Nous y avons installé une sélection de livres et nous diffusons des livres sonores, des fictions ou même des enregistrements réalisés par nous-même. Quand un animateur veut lire ou conter des histoires, c’est le bon endroit.
L’exposition actuelle est consacrée à Grégoire Solotareff. Il s’agit des douze portraits issus de son livre d’affiches paru aux éditions Gallimard en 1993. Prochainement c’est Chris Van Allsburg qui devrait enchanter ces murs et bientôt des expos réalisées par les enfants ?
Les petites histoires de la salle
Pendant plusieurs année la mairie cette salle abritait une association de formation. Celle-ci a cessé son activité en laissant les locaux en l’état. Nous avons pu la réaménager sommairement pour en faire un lieu calme. Au siècle passé le collectif musical Mosaïque y proposait des ateliers musicaux animés entre autres par Olivier M.
La salle occupe un petit volume puisqu’il s’agit d’un demi-étage qui divise le volume du couloir informatique dans la hauteur. Une recherche archéologique sur le bâtiment permettrait d’en savoir plus sur la date de cet aménagement un peu brutal. On devine que l’architecte des bâtiments de France qui dirige les rénovations aurait préféré supprimer cette surface. En s’avançant vers le fond de la salle, la largeur se réduit à celle de la porte. On mesure à quel point le bâtiment a été construit autour de la cour d’honneur.
En attendant nous bénéficions avec la salle des histoires d’un nid douillet pour faire éclore l’imaginaire des enfants.
Quand on est un oiseau,
Il y a de quoi s’inquiéter.
Pourtant, voyez René
Le canari hollandais
Perché à mon côté.
Eh bien, il passe ses journées
À rigoler et à chanter.
Il faut dire, c’est vrai
qu’il sait très bien voler,
Alors que moi,
Je ne suis pas
Ce qu’on appelle
Un champion de l’aile !
Si je lâche René,
Je tombe par terre
Sur mon derrière
Comme un benêt.
Je suis inquiet
Pour mon avenir,
Et si je devais
Absolument choisir,
Je préférerais mourir
Dans mon nid,
Bien au chaud
Avec mes plumes
Sur le dos.
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